lun.

04

sept.

2017

Bonne session d'automne 2017!

Bonne nouvelle! Les services de Tutorat-SCR sont de retour pour la session d'automne 2017.

 

Vous anticipez un cheminement difficile ou vous souhaitez simplement avoir le maximum d'outils pour assurer votre réussite scolaire? Je suis là pour vous aider!

 

Qu'il s'agisse de tutorat, de révision linguistique ou d'encadrement méthodologique, n'hésitez pas à me contacter! Tous les domaines issus des sciences sociales sont les bienvenues. ;)

 

Au plaisir de travailler avec vous!

 

Hugues

mar.

03

févr.

2015

Le temps et l'agenda

La nouvelle année est bien amorcée, la session aussi. Pire, les vacances sont terminées depuis quelques semaines… Pour que l’année 2015 se poursuive en beauté, pourquoi ne pas parler d’une chose essentielle à la vie de tout étudiant : le temps. Voici cinq trucs personnels pour bien le gérer et éviter les angoisses pernicieuses de fin de session.

Créer un rythme de travail
Pour mieux gérer son temps, rien de mieux que de se créer un rythme de travail. Suivre une séquence, une routine, permet d’être à l’ordre, d’éviter les retards, et surtout, elle permet de savoir quand commencer et, évidemment, quand arrêter.

Ma méthode que je vous suggère est la suivante : travailler 50 minutes, prendre une pause de 5-10 minutes, travailler à nouveau 50 minutes. Ce qui peut être bien, c’est de varier les activités de travail. Par exemple : un premier bloc de 50 min dédié à un cours précis, à lire tel texte, à faire tel devoir, le second bloc dédié à un autre cours, etc.


Se donner des objectifs

Chaque semaine, il est bon d’avoir une liste d’objectifs à atteindre. Lire telle ou telle lecture, faire une recherche bibliographique pour les travaux des prochaines semaines, bref, faire une liste à partir de ses devoirs et travaux. Avec des objectifs, il est plus facile de répartir ses tâches dans le temps et ainsi être productif sans stress inutile. L’agenda (papier ou électronique) est ici très utile. Le plan de cours aussi.


L’emploi étudiant
Payer le loyer, le chauffage, les sorties, les livres, etc. voila une dure réalité pour plusieurs d’entre nous. Mais gare au travail étudiant, car bien qu’il soit très utile à la survie, il est un vrai vortex spatio-temporel. Il est conseillé de ne pas dépasser 15 heures par semaine. Si vous faites plus, vos résultats scolaires et votre santé risquent d’en payer le prix… Cela dépend bien sûr de l’énergie et les besoins de tout un chacun. Notez qu’il y a dans le travail étudiant un paradoxe. Il permet de gagner sa vie, certes, mais il permet aussi de décrocher des travaux scolaires. On pense à autre chose et une fois de retour dans les travaux, la volonté d'étudier est là. On a moins de temps pour procrastiner, alors on travaille! Il faut trouver le juste milieu propre à chacun.


La routine du divertissement
Un bon moyen de se divertir sans culpabiliser dans un excès de procrastination, c’est d’établir un horaire du divertissement. Pourquoi ne pas inclure dans sa routine de travail de courts moments de plaisirs? Mon truc personnel, c’est soit de travailler sur un autre projet qui se veut amusant, soit jouer à un jeu vidéo à courte durée de vie. Des fois je fais du ménage… mais ça n’est pas vraiment plaisant… Cela étant dit, il faut prévoir ses temps de plaisirs et de relaxation.


Le rituel de l’agenda

Pour terminer, voici le meilleur rituel que j’ai adopté : consulter son agenda au lever du matin. Ayant moi-même d’énormes problèmes de concentration et de mémoire, la meilleure chose que je peux faire, c’est d'avoir un agenda et le consulter constamment pour me rappeler mes tâches à accomplir. Généralement, je le vérifie chaque soir avant de me coucher. J’y inscris aussi ce que je dois faire le lendemain (si l'information ne s'y trouve pas déjà). Dès mon réveil, je sais exactement quoi faire. Je coche au fur et à mesure ce qui a été réalisé. Cela est mon truc que je vous recommande, mais chaque personne est différente et chaque personne peut trouver sa solution pour mettre un terme à la procrastination.


Voilà! Quels sont vos trucs?


Bonne session.


A lire : mes trucs pour des lectures optimales.

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sam.

06

sept.

2014

Les lectures obligatoires - Cinq erreurs courantes

 

Les lectures obligatoires - Cinq erreurs courantes

 

Nouvelle session rime avec nouvelles lectures obligatoires... Voici ma compilation des 5 erreurs les plus fréquentes que l'on peut rencontrer (ou penser) et mes petites suggestions à leur sujet.

 

 

 

 

  1. Une croyance d'infaillibilité

 

 

« Des lectures, je n'ai pas besoin de ça moi! » Et pourtant, c'est avec la lecture que viennent parfois les meilleures idées. Sans repères, sans idées des autres, sans explications, sans argumentations, il est plutôt difficile de se forger une pensée, mais aussi une bonne compréhension d'une pensée! Lire, lire, lire est le meilleur moyen de s'armer pour les cours. En lisant ses lectures obligatoires et prenant des notes (ou si on a une mémoire de béton, ce qui n'est pas donné à tous et à toutes!), il est plus facile de participer en classe. Sans oublier que vous serez plus outillé pour les examens et les travaux longs. Votre culture personnelle en profitera aussi!

 

 

  1. Un manque de temps

 

 

« J'ai pas le temps » / « J'ai d'autres choses à faire » : Si vous affirmer ne pas avoir le temps pour vos lectures, mais que vous en avez suffisamment pour jouer à des jeux vidéo, écouter la télé ou pour aller voir vos amis, vous avez certainement le temps de lire! Si vous travaillez trop, ce qui est une réalité de plus en plus fréquente [trop même!] pour nombre d'étudiants, une réflexion concernant vos objectifs et votre agenda devrait se faire. Est-il nécessaire d'autant travailler? En coupant certaines dépensent, serait-il possible de travailler moins?

 

 

  1. Une absence d'amour

 

 

Ce n'est pas tout le monde qui a le loisir... d'aimer lire. Mais comme avec à peu près n’importe quoi, le goût pour la lecture vient avec la lecture! Il faut appréhender (et apprécier) différemment chaque type de lectures, mais il est toujours possible de trouver un moyen d'y trouver un malin plaisir.

 

 

  1. Une angoisse de papier

 

 

Il est possible d'angoisser lorsqu'on regarde le nombre de lectures à faire. Le truc est de se donner une plage horaire régulière destinée aux lectures obligatoires et d'y aller étape par étape. Il est rare que l'ensemble des lectures doive être réalisé en même temps. Créer un ordre des priorités peut aider à passer au travers progressivement.

 

 

  1. Une lecture de chevet

 

 

Une erreur des plus courantes est celle de lire dans son lit. Cette façon de procéder est déconseillée, car le sommeil n'est jamais bien loin. Il vaut mieux limiter les activités du lit au sommeil et aux autres activités disons-le plus intime. Je vous déconseille aussi la lecture de trône, car le cerveau humain s'adapte et s'acclimate et finit par comprendre que si vous lisez juste là, votre état mental ne sera jamais optimal en dehors de cette séance royale. Je parle par expérience... C'est un phénomène similaire avec la lecture de chevet : votre cerveau risque de s'endormir quand vous irez à la bibliothèque, par exemple. Pire, vous ne finirez jamais vos lectures à force de vous endormir dans votre lit... Certes, lire avant d'aller dormir est bénéfique pour la mémorisation, mais il est plus judicieux de faire ça hors de la couverte. Dans son lit, vaut mieux lire un roman qu'un article scientifique ou philosophique.

 

Pour les majeurs, lire en ayant un verre dans le nez oriente aussi vers le sommeil et occasionne des erreurs de mémorisation. Bon, bien que je dise cela ne m'empêche pas de le faire...

 

En compléments, voici cinq trucs pour optimiser son temps de lecture :

 

 

  1. Lire dans les transports en commun lorsqu'il est possible de se concentrer facilement

  2. Lire dans un environnement calme et sans distractions

  3. Créer un cercle de lectures avec des collègues

  4. Lire en diagonale pour les textes moins importants

  5. Prévoir des périodes de lectures d'au moins une heure, et ce, en bonne compagnie d'une tisane ou d'un café

     

    Pour découvrir d'autres techniques de lecture, cliquez ici!

 

 

Bonne session!

 

H.

 

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jeu.

28

août

2014

Début de la session d'automne 2014

Bon début de session! Tutorat-SCR reprend du service!

Pour l'occasion, pourquoi ne pas s'interroger sur la pertinence de la philosophie au Cégep? Son enseignement a-t-il une utilité? Est-ce rentable? À quoi ça sert finalement?

Nous pourrions nous poser la même question au sujet des sciences des religions. Vous en pensez quoi?

Une chronique d'Hugo Lavoie à l'émission de radio C'est pas trop tôt!

 

Disponible en cliquant ici.

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mer.

05

mars

2014

Pour ou contre? L'art de prendre position.

    Que ce soit dans un cours de philo, dans un comité d'éthique ou dans la vie de tous les jours, nous sommes constamment confrontés à des situations problématiques où il faut évaluer les pour et les contre afin de prendre des choix. Généralement, lorsqu'on doit prendre une décision ayant des répercussions sérieuses sur notre vie, on calcule à partir des différentes variantes disponibles dans les limites de nos connaissances. Un bon choix résulte normalement d'un bon calcul. Par exemple, il est fort possible que votre choix de programme collégial ou même universitaire résulte d'une telle procédure : « Dois-je déménager, me trouver un coloc, m'acheter un frigo? Comment se portent mes finances, puis-je me permettre de faire un deuxième DEC? Etc. ».

 

Toutefois, lorsque vint le temps de confronter des concepts philosophiques et de prendre position, comment est-il possible de s'en tirer? L’opération est-elle la même que dans une situation où je dois décider si je mange une pizza au bacon ou un ghetto-ramen? Voici mes conseils.

 

  • Le point de départ

     Premièrement, il faut cibler l'enjeu de départ. De quoi est-il réellement question? Avons-nous affaire à un problème d'ordre éthique où des vies sont en jeu, ou bien à un problème d'ordre théorique? Une fois la nature du problème ciblé, il est déjà possible d'ajuster l'orientation avec laquelle nous allons jongler. Ensuite, il faut cibler le thème. Parle-t-on du même concept chez les deux auteurs? Avons-nous vraiment la même idée du côté de chaque auteur? Cette question est très importante, car il devient difficile de comparer deux auteurs si l'un d'eux parle de pitié et que l'autre parle du beau temps. Il faut donc savoir repérer, que ce soit dans un texte, un film ou une action concrète, ce qui relève du même concept. Autrement dit, il faut cibler chez deux auteurs ce qui concerne le point départ que l'on a choisi (ou qui est imposé).

 

  • Résumer les points de vue

    Deuxièmement, il faut résumer séparément les propos des auteurs. La meilleure façon est de s'attarder à un auteur puis au deuxième, à tour de rôle. On laisse ainsi la comparaison des idées pour plus tard. Une étape à la fois. L'idée ici est de cibler les concepts clés proposés par les auteurs. Je vous suggère de commencer par simplement inscrire dans la marge du texte (et ensuite sur une feuille à part) des mots clefs et des abréviations (ou des symboles que vous connaissez et utilisez).

 

Après, il suffit de mettre dans vos mots l'ensemble des concepts que vous aurez extrait du texte. Cependant, je vous invite à utiliser les mots des auteurs en résumant dans vos mots. Il ne faut pas essayer que de trouver des synonymes pour les idées principales. Si l'auteur parle de raison, de violence, ou de transgression, il faut utiliser ses mots. Sinon, vous risquez de vous y perdre et de vous casser la tête inutilement. Mettre dans vos propres mots signifie donc qu'il faut utiliser le vocabulaire de l'auteur à votre manière dans des phrases qui vous appartiennent. Lorsqu'il est difficile de résumer une phrase, l'utilisation de la citation en guillemet peut s'avérer utile.

 

Finalement, il faut s'en tenir à l'essentiel et s'adapter au besoin. Les éléments superflus d'un texte philosophique (et il y en a souvent!) sont utiles lorsqu'on doit écrire un plus gros résumé par exemple. Dans une petite analyse, les exemples détaillés ne sont pas toujours nécessaires. Sans oublier que les jugements de valeur n'ont pas leur place ici. Il faut être objectif.

 

  • Confronter/comparer les idées

    Troisièmement, il vient le temps de confronter, de comparer les idées. Ici, le travail est simple : il faut soulever les similitudes et les différences entre les deux auteurs, entre les deux positions. Dans un cas plus complexe, il faut chercher dans les nuances et dans les exemples qui sont donnés. En apparence, deux auteurs peuvent sembler être du même avis sur une question, mais en creusant un peu plus, il ne serait pas surprenant de découvrir des différences majeures. L'idée est donc de rassembler d'un côté ce qui se ressemble et d'un autre ce qui se distingue. Je le précise, ici le travail est encore d'ordre objectif. On évite tout jugement personnel. Cette étape est d'ailleurs cruciale pour prendre position. Parlant de position, nous y sommes.

 

  • Prendre position

    La quatrième et dernière étape est celle de prendre position. C'est ici qu'il faut choisir les pour et les contre d'une ou plusieurs idées. On se demande alors si nous sommes en accord ou en désaccord avec telle ou telle position. Pour quoi ne pas prendre les meilleurs éléments de chaque position analysée? En effet, il est possible, voire réaliste, de maximiser ce qu'on considère de bon dans une idée pour en faire une position personnelle optimale. Deux positions peuvent paraître opposées, mais la vie étant ce qu'elle est (c'est-à-dire paradoxale), il est possible de construire une position à partir de ce qui nous plaît.

 

Vous l'aurez compris, le travail devient ici subjectif et non objectif. Toutefois, cela n'exclut pas qu'il faille toujours avoir des arguments. Des arguments du type « ma préférence est la suivante parce que je trouve cet auteur imbécile » ne fonctionnent pas. En fait, oui c'est tout à fait légitime de penser cela, mais ce n'est pas constructif. Il faut expliquer pourquoi cet auteur est imbécile. Il faut laisser de côté la facilité pour la réflexion. Tel est le but de la prise de position, non? Par exemple, je peux trouver imbécile le philosophe Descartes, mais mon opinion doit être construite à partir de son argument de la validité de Dieu que je trouve incroyablement faible et naïvement facile.

 

Par ailleurs, vous noterez qu'après votre prise de position, votre vision du questionnement de départ aura possiblement changé (ou pas) en bien ou en mal. Cela aura pour effet de transformer votre perception d'une situation. Dans le cas où une vie humaine est en jeu, vous aurez peut-être même trouvé une meilleure solution.

 

 

 

Voilà pour mes conseils. J'espère qu'ils vous seront utiles. Je ne serai pas surpris qu'à la fin de l'exercice, vous réalisiez sans aucun doute que rien n’est ni blanc, ni noir. Qu'en morale, il n'a jamais rien de clair (mais qu'il faut faire des choix si on veut avancer)! C'est d'ailleurs ce que semble expliquer Ruwen Ogien dans son livre L'influence de l'odeur des croissants chauds sur la bonté humaine et autres conditions de philosophie morale expérimentale.

 


Alors, pour ou contre ces conseils?

 

À bientôt!


H.

 

 

 

 

 

 

 

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